Le bonheur

LE BONHEUR


Le bonheur n’existe pas. Il n’y a que la quête du bonheur.  Anonyme. On tente de le définir, on le cherche, on le retient, on s’y accroche, on se le remémore ou on l’oublie. Bien qu’on s’y intéresse depuis l’Antiquité, on se demande encore qu’est-ce donc que le bonheur? Chaque individu semble se faire sa propre opinion ou se demander ce qu’il faut pour être heureux. Freud avait des idées bien arrêtées sur le sujet. Pour lui, le bonheur était impossible. Il écrivait dans Malaise dans la civilisation (1929) “ Il n’est point entré dans le plan de “ la Création ” que l’homme soit heureux ”. 


Heureusement, depuis cette opinion pour le moins défaitiste, on a tenté de définir ce fameux bonheur. En biologie, on le décrit essentiellement par des niveaux de quatre hormones : 1) la dopamine, 2) la sérotonine, 3) l’endorphine et 4) l’ocytocine. En psychologie, on fait plutôt référence à un état d’esprit composé de sentiment de joie, d’émotions positives et d’une vie significative et valorisée. La sociologie, pour sa part, se penche  sur de bonnes relations sociales, sur un environnement culturel riche et sur des institutions équitables. La philosophie, enfin, parle d’un état de satisfaction durable, de plénitude, ou d’un individu qui se sent comblé dans un ou plusieurs domaines de sa vie.


Le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL), situé en France,  propose cette définition. “ État essentiellement moral atteint généralement par l’homme lorsqu’il a obtenu tout ce qui lui paraît bon et qu’il a pu satisfaire pleinement ses désirs, accomplir totalement ses diverses aspirations, trouver l’équilibre dans l’épanouissement harmonieux de sa personnalité ”.   


Trop fort-en-thème pour moi. Ce n’est pas de définir le bonheur qui importe mais bien d’en profiter lorsqu’il se présente. Cette présence se matérialise par de petits moments de la vie, de petits bonheurs quoi. C’est la chaleur de son nouveau-né blotti dans le creux de son épaule. C’est regarder ensemble un ciel étoilé couché sur une table à pique-nique lors d’une chaude nuit d’été. C’est aussi simple que la musique créée par le vent au travers des feuilles d’un tremble. C’est terminer une bouteille de vin en compagnie de l’être aimé avec pour seul témoin une tempête de neige qui nous isole du monde extérieur. Et pourquoi pas une sieste par un chaud après-midi d’été avec comme seule distraction la brise au travers des rideaux. Le bonheur semble être une définition à géométrie variable. Tout le monde veut être heureux, tout en étant incapable de réellement le définir. Le bonheur est une affaire personnelle. Méfiez-vous donc de l’intellect et créez-vous un scénario dans lequel vous serez le principal acteur de votre bonheur. 


Commentaires

  1. Le bonheur est un voyage et non une destination!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C’est pas le résultat qui compte mais le processus

      Supprimer
  2. J'ai toujours dis que mon papa avait le gêne du bonheur... et il nous l'a transmis. Pour moi, le bonheur, c'est être heureuse avec peu… et savoir se réjouir de tout. 😊

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Le plaisir d’écrire

La gratitude

Transfuge de classe